Un an après l’intégration du GPMSE dans le dialogue social : mise en place d’indicateurs et réflexion sur les métiers émergents

10 janvier 2019 | Actualité

Fin 2017, la représentativité du GPMSE télésurveillance dans la convention collective nationale des entreprises de prévention et de sécurité était entérinée, suite à la publication, au Journal Officiel, de l’Arrêté du 3 octobre 2017, fixant la liste des organisations professionnelles d’employeurs reconnues représentatives. Voici donc un peu plus d’un an que la sécurité électronique est représentée, grâce à la participation active du GPMSE aux travaux de la branche, qui oeuvre de concert avec les autres organisations professionnelles et les représentants des salariés. Aussi, depuis son intégration dans ce dialogue social, des actions significatives ont été entreprises, comme l’explique Patrick Lanzafame, Président du GPMSE Télésurveillance.

 

Des indicateurs liés aux activités de surveillance électronique

« Une de mes priorités, en participant à ce dialogue social, tout au long de l’année 2018, était de contribuer à une nouvelle perception des activités de surveillance électronique et d’agir en faveur de ces métiers. Aussi, j’ai œuvré pour l’intégration d’indicateurs liés aux activités de surveillance électronique, dans le rapport annuel de branche 2019 ; indicateurs portant plus particulièrement sur les activités en télésurveillance et celles liées à la vidéoprotection,

De ce fait, les sociétés disposant d’une certification APSAD télésurveillance vont être prochainement questionnées. Et si, dans un premier temps, cette démarche exclut les autres opérateurs, la raison en est simple :  éviter les doublons llés à la sous-traitance.

Au-delà de ces dispositions, un questionnaire portera sur le recrutement ciblé. L’objectif et de pouvoir mesurer l’attractivité de nos métiers et d’identifier les difficultés. »

La publication du rapport de branche définitif est prévue en fin d’année 2019.

 

 

Les métiers émergents de la sécurité électronique

Dans le cadre du chantier social, en cours, le GPMSE Télésurveillance s’est vu confier le dossier des métiers émergents de la sécurité électronique.

« Cette réflexion intègre la classification, les évolutions de carrière, les nouveaux métiers et nouvelles spécialités », explique Patrick Lanzafame.

Selon le Président du GPMSE Télésurveillance, les métiers de la surveillance électronique « ont de moins en moins de point commun avec les définitions des emplois repère existants. En effet, à l’origine, il n’existait qu’un seul métier ‘opérateur de télésurveillance’, au sens strict du terme. »

La réflexion porterait donc sur la création, autour d’une ossature initiale de compétences de base, mais également de spécialités intégrantes (blocs de compétences ou de spécialités), avec la mise en place de passerelles. Une démarche similaire est en cours, au niveau de l’encadrement.

« Grâce à cette démarche, les personnels exerçant leurs activités, dans nos métiers, pourront se projeter vers un avenir professionnel évolutif. Ainsi, durant leur parcours, les salariés pourront acquérir de nouvelles compétences et accéder à de plus grandes responsabilités, au sein des sociétés dans lesquelles ils vont progresser ».


 

A titre indicatif, voici quelques exemples de blocs de compétences faisant actuellement l’objet de réflexions :

 ▪ Bloc tutorat

Intégration et accompagnement de nouveaux ou jeunes salariés

 

▪ Bloc Maintenance

Evolution vers les métiers de télé maintenance

 

▪ Bloc Technique

Suivi de l’installation et analyse technique de 1er niveau

 

▪ Bloc Vidéo

Traitement d’images en direct ou en temps différé

Organiser, superviser, programmer des patrouilles automatiques

 

▪ Bloc Bases de données

Mise à jour 1er niveau des données clients

 

▪ Bloc Régulation planification

Raccordement, planification d’opération

 

▪ Bloc Vidéoprotection

Certificat de spécialité (formation réglementaire)

 

▪ Bloc Drone /robot

Superviser les missions automatiques

Récupérer des images, réaliser de télécommandes

 

 

Rédigé et publié le 10/01/2019 par Virginie Cadieu

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