A l’heure où l’on parle déconfinement, les dirigeants d’entreprises et élus sont à pied d’œuvre pour mettre en place les mesures adéquates, de façon à assurer la sécurité et la santé des salariés qui vont être amenés à retourner dans les locaux de l’entreprise, au mois de mai. Le Groupe Procédo, adhérent du GPMSE, fournisseur de solutions globales de sécurité, présent dans le Grand-Est, Paris, Nantes et au Luxembourg, accompagne depuis plusieurs semaines ses clients dans leur reprise d’activité, en leur apportant des solutions contribuant à la détection de collaborateurs potentiellement malades.
Contribuer à la prévention et à la sécurité des sites dits essentiels durant le confinement
« A la demande de nombre de nos clients, notamment concernant la grande distribution alimentaire et les sites logistiques, secteurs considérés comme essentiels, nous avons dû rapidement mettre en place des dispositifs contribuant à la prévention de risques sanitaires, comme des caméras thermiques corporelles. Ce, dès la fin du mois de mars. A l’approche du déconfinement, les sollicitations ne cessent de s’accroitre, l’enjeu, pour la majorité des dirigeants, étant de pouvoir identifier les personnes fiévreuses ; et donc, potentiellement victimes du Covid-19. En outre, les caméras thermiques corporelles que nous proposons permettent un dépistage de température rapide et précis, jusqu’à 5 mètres de distance. Nous disposons également d’un modèle portatif pouvant détecter toute anomalie jusqu’à soixante personnes par minute », déclare Clément Vuibert, directeur commercial associé du Groupe Procedo.
« Nous voulons protéger nos salariés et les visiteurs »
Chez UM Corporation, groupe industriel client du Groupe Procedo, et dont les activités principales sont la fabrication et la vente de pièces destinées à l’industrie automobile, un protocole de mesures sanitaires a été déterminé, dans le cadre du redémarrage progressif de son activité, à partir du 11 mai. Jean Bernard Eliet, Responsable SSE d’UM Corporation, lors d’une interview, nous explique la raison pour laquelle il a choisi d’installer une caméra thermique. « Tout est mis en place pour une reprise de l’activité, en toute sécurité. Sur un effectif de 300 personnes, nous envisageons la reprise d’une trentaine de personnes, dès la première semaine, puis d’une cinquantaine la deuxième, pour arriver à une reprise totale, à une date ultérieure (non définie à ce jour, NDLR). De façon à protéger, au mieux, nos salariés, une procédure stricte a été définie par l’entreprise. En sus des règles d’hygiène sanitaire spécifiques, pour éviter toute propagation du virus, et des mesures de distanciation nécessitant quelques aménagements, au sein du site, d’autres process ont été spécifiés, comme le blocage des portes, de façon à ne pas toucher les poignées. Par ailleurs, UM Corporation a décidé d’installer une caméra thermique, dans le cadre de la protection de ses salariés et des visiteurs. Ainsi, nous souhaitons nous assurer que personne n’entre dans l’entreprise en étant fiévreux, donc en étant potentiellement malade et, par là même, porteur du virus COVID-19. Cette caméra, qui permet de prendre la température de plusieurs personnes, par minute, déclenche une alarme dès que la température corporelle d’un individu est supérieure à 38°. Celui-ci peut alors ressortir, via une porte située à proximité, sans croiser les autres salariés, et sans interrompre le flux des entrées. Cela se fait en toute discrétion, et, bien évidemment, une information préalable sur ce dispositif a été réalisée, sous forme de note ; elle précise notamment la norme de température admise et l’objectif de la mesure. En outre, nous confirmons que cette prise de température n’est, en aucun cas, obligatoire ; aussi, nous invitons nos salariés à prendre leur température avant de revenir dans l’entreprise et leur demandons de répondre à un questionnaire, établi par l’Etat. »
Des caméras thermiques corporelles aux bornes d’autocontrôle …
Et si les demandes de caméras, « utilisées en direct et sans enregistrement », explosent, ces dernières semaines, pour une installation dans des entreprises, des bâtiments publics, voire à l’entrée des écoles, le Groupe Procedo, toujours à la recherche des dernières innovations, pour répondre le plus précisément et efficacement possible aux besoins de ses clients, propose aujourd’hui des bornes d’autocontrôle. Pour Clément Vuibert, « ces bornes présentent trois avantages majeurs : elles détectent la température en une seconde et limitent ainsi le caractère anxiogène de la prise de température ; elles n’impliquent aucun coût d’exploitation, pour le client. Enfin, elles détectent également le port du masque. De ce fait, des entreprises de transport sont fortement intéressées, à l’approche du 11 mai, notamment grâce à la détection du port de masque, qui sera rendu obligatoire. Les demandes commencent également à affluer de la part des officines, mais également des centres commerciaux qui proposent, via cette solution, un service complémentaire à leurs clients, en clamant : « venez chez nous, vous êtes en sécurité ! ».
Rédigé et publié le 6 mai 2020 par Virginie Cadieu