PLAN DE SOBRIETE ENERGETIQUE ET NUMERIQUE

18 octobre 2022 | Nos newsletters, 2022, Octobre 2022

Dans un contexte d’urgence climatique mais aussi de crise énergétique, le Gouvernement a présenté, le 6 octobre 2022, un plan de sobriété énergétique qui s’articule autour de plusieurs secteurs.

Ce plan n’est pas sans conséquence sur la sécurité des sites

 

Parmi les 15 mesures phares annoncées, celles qui concernent les entreprises :

  • 19°C, c’est la température maximale de chauffe dans les bureaux que les acteurs s’engagent à mieux faire connaître et appliquer
  • Décaler de 15 jours le début et la fin de la période de chauffe
  • Réduire l’utilisation de l’eau chaude sanitaire dans les bureaux
  • Favoriser le covoiturage grâce à un bonus pour tout nouveau covoitureur qui s’inscrit sur une plate-forme
  • Diminuer le chauffage de 19°C à 18°C et travailler en horaires décalés les jours de forte tension sur le système électrique lorsque le signal d’ÉcoWatt est rouge
  • Inciter au télétravail pour réduire la consommation de carburant notamment
  • Limiter la vitesse à 110 km/h sur l’autoroute pour les agents employant leur véhicule de service lors de trajets professionnels non urgents

Sur le fonctionnement interne de l’entreprise, il est donc recommandé de plafonner le chauffage à 19 degrés et de le réduire lorsque les bureaux sont inoccupés. En été, l’usage de la climatisation doit être encadré (limitée à 26 degrés). De façon générale il faut penser à éteindre les lumières, ordinateurs et écrans lorsque les bureaux sont inoccupés.

Ce plan appelle également à rationaliser le stockage des données, mettre au point des versions allégées des sites web et des applications mobiles, et à “privilégier des acteurs ayant souscrit au code de conduite européen de l’efficacité énergétique des data centers”.

Enfin, est évoquée la possibilité de dispenser des formations aux collaborateurs sur l’empreinte environnementale du numérique, de les inciter à privilégier les réunions téléphoniques plutôt que les visioconférences, de réduire la luminosité des écrans, de recharger les appareils en dehors des pics de consommations, etc.

Le GPMSE invite donc ses membres à contribuer à l’effort collectif et à suivre autant que possible les recommandations émises par le gouvernement dans le cadre de la vie de l’entreprise.

De manière plus concrète, le GPMSE met en place l’organisation suivante : toutes les réunions de travaux des différents bureaux syndicaux seront désormais effectuées en conférence téléphonique ou en visioconférence.

 

Téléchargez le dossier de presse PLAN DE SOBRIÉTÉ ÉNERGÉTIQUE

 

 

La sobriété numérique et ses conséquences sur la sécurité des sites qui disposent d’un service de surveillance par des systèmes de sécurité électronique.

Concernant les télécommunications, les opérateurs vont devoir définir les critères d’un paramétrage des box Internet et des décodeurs TV pour que ces appareils passent en veille quand ils ne sont pas utilisés. Les fournisseurs d’accès à Internet comme Orange, SFR et Bouygues Telecom n’ont pas attendu le 6 octobre pour commencer à communiquer.

Pour l’heure, ces trois opérateurs sont plutôt favorables à l’incitation : SFR parle ainsi de délivrer « des conseils » à sa clientèle pour « éteindre la box si elle n’est pas utilisée ». Idem pour Bouygues Telecom, qui évoque l’éco-geste consistant à « éteindre sa box ou son décodeur en cas d’absence ». Orange prévoit même des SMS en cas de pic de consommation.

Au-delà des aspects “économie d’énergie”, notre devoir de conseils auprès de nos clients nous oblige à les informer sur les conséquences des coupures de leurs box internet au cœur d’un environnement sécuritaire.

Éteindre une box aura ainsi concrètement pour effet de rendre inopérants des équipements de sécurité électronique connectés.

Il y a donc là un réel sujet de sécurité et de continuité de service pour les installations qui communiquent vers nos centres de télésurveillance  Nous vous encourageons donc à sensibiliser vos clients dès maintenant sur ce sujet et de proposer, quand cela est possible, un deuxième vecteur de communication data mobile. La surveillance de l’alimentation des systèmes communiquant est également un paramètre qui va falloir gérer de manière différente.

Il existe des solutions d’alerte et de sauvegarde permettant de palier à cette problématique.

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