Monsieur le Ministre, Dans le cadre delacrisesanitairequetraverselemonde,lamiseenœuvred’unconfinement généralisé de la population française, sous peu, semble inéluctable. Cette situation risque de créer une forte opportunité pour la délinquance. Le maintien des services essentiels de sécurité privée nous apparaît ardemment nécessaire. En particulier : ● La surveillance au moyen d’agents ou de systèmes électroniques, et les services supports essentiels qui y sont associés (accès aux PC de supervision), ● La surveillance renforcée des points de distribution alimentaire, ● Les services de sûreté portuaire et aéroportuaire, ● Les services d’installation et maintenance d’alarme pour les interventions urgentes, les interventions sur déclenchement des alarmes et les missions de levée de doute, ● Les services de transport de valeurs, afin notamment de relever les recettes des commerces restant ouverts et d’alimenter les distributeurs automatiques de billets pour éviter une panique de la population, ● Les activités de conseil en sûreté, aux fins de sécuriser les personnes et les biens dans le contexte de confinement, ● Les services de protection physique des personnes, ● Les services d’enquête privés lorsqu’ils sont réalisés par une personne seule. Nous souhaitons que nous soient précisées dans les meilleurs délais, et suffisamment en avance, les conditions de circulation et les modalités de dérogation dont doivent, impérativement, bénéficier les entreprises de sécurité privée, toutesactivitésconfondues,et leurs collaborateurs.
Ces entreprises mettent toutenœuvrepourobtenirdesmoyensdeprotection,àcommencer parlesmasquesetgelshydroalcooliques,pourlespersonnelsdevant,impérativement,rester en activité et exposés en première ligne. Le soutien de l’État, pour protéger ces professionnels au même titre que l’ensemble des professions exposées, serait utile. Par ailleurs, afin d’éviter une situation de vide juridique, il apparaît nécessaire de prolonger d’une durée de six mois l’ensemble des autorisations en cours ayant été délivrées par le CNAPS, et arrivant à échéance au cours des six prochains mois. Cette mesure est rendue indispensable par la fermeture de l’ensemble des centres délivrant les formations obligatoires.