DOSSIER ATTRACTIVITE DE NOS METIERS : LES PROFESSIONNELLES TEMOIGNENT !

23 mai 2023 | Nos newsletters, 2023, Mai 2023, Actualités de nos adhérents

Le mois dernier, nous vous parlions de la campagne lancée par la FFSP pour promouvoir nos métiers auprès des femmes.

📢 Aujourd’hui, nous donnons la parole à des femmes qui exercent leurs métiers au sein de sociétés adhérentes au GPMSE. Nous les remercions d’avoir accepté de se prêter au jeu de l’interview et nous espérons que leurs témoignages donneront l’impulsion à d’autres femmes de trouver leur place dans notre secteur.

 

👉 Amandine 38 ans, mariée, 2 enfants. Programmatrice, en poste depuis 16 ans chez Perin Télésurveillance.

– Pourquoi avoir choisi le métier de programmeur dans la sécurité privée ?

Je dirais plutôt que c’est le métier qui m’a choisi. En sortant de mon cursus scolaire, avec mes diplômes en poche, ma recherche d’emploi était au point mort. Je ne suis jamais restée en inactivité et après quelques missions d’intérim, j’ai vu passer une annonce de la société Perin. J’ai postulé, et j’ai été prise. C’était une mission de remplacement pour les vacances d’été. Et puis, à la fin de mon CDD, mon chef de PC m’a proposé un CDI, que j’ai accepté.
J’ai vite trouvé ma place dans l’équipe, les opérateurs étaient très sympathiques. J’adorais le contact avec les clients. On ne savait jamais ce qu’il allait se passer dans la journée. Il n’y a pas de routine dans ce métier !
Puis, suite à la naissance de ma fille, j’ai émis le souhait d’avoir des horaires plus appropriés à une vie de famille. Mon mari est agent cynophile de nuit, et nous devions laisser notre fille la nuit et la journée selon nos plannings, ce qui n’est pas facile pour une jeune maman. On m’a proposé un poste de jour au pôle programmation, que j’ai accepté. J’aime l’évolution technologique, le contact avec les techniciens. Se creuser la tête lorsque ça ne fonctionne pas. C’est très intéressant et évolutif. Et ça fait 16 ans que je fais ce métier.

 

– Quelle est votre vision de l’évolution de votre métier ?

Dans mon service, l’évolution technologique est omniprésente. Avec l’arrêt du RTC, les nouvelles technologies de levée de doute vidéo, les nouveaux produits… Nous sommes en perpétuel changement, nous devons toujours être en veille technologique. Certaines demandes doivent faire l’objet d’études techniques de la part de notre fournisseur de logiciel et de baies. C’est très intéressant, nous devons suivre, et toujours apprendre.
Nous traitons énormément d’informations, par mail, par téléphone. Je pense qu’un jour, nous traiterons uniquement des informations techniques, et nous ferons de l’assistance technique pure et dure. Et que le reste, les informations que le client peut gérer (ouverture exceptionnelle, changement d’horloge, changement de personnel etc. etc. …) seront traités par un logiciel à distance et par le client directement. C’est en cours en ce moment. Ce qui nous permettrait de nous perfectionner sur la technique, qui est de plus en plus pointue avec l’IP.

 

– Que voudriez-vous dire aux femmes qui entrent sur le marché du travail ou qui sont en reconversion pour les inciter à trouver leur place et s’épanouir dans ce secteur ?

Je pense, de part mon expérience, que le fait d’être un homme ou une femme importe peu. Le plus important, c’est le professionnalisme. Du moment que vous savez de quoi vous parlez, que vous restez professionnelle, et que vous apportez des solutions appropriées, vous avez une valeur.
L’atteinte de la parité est en bonne voie, grâce aux formations, à des entreprises ouvertes et tolérantes, et à de nombreuses initiatives.
Le métier d’opératrice est une activité de surveillance, de prévention et d’alerte. Il repose sur des connaissances techniques et théoriques, sur la communication et la capacité à évaluer une situation, sur des techniques et postures adéquats dans la gestion de conflits, la maîtrise du stress etc. etc…
L’atteinte de la parité est en bonne voie, grâce aux formations, à des entreprises ouvertes et tolérantes, à la déconstruction de certains stéréotypes sur le métier, et à de nombreuses initiatives.
Autant de compétences qui peuvent être développées aussi bien par des hommes que pas des femmes. La sécurité est un métier technique et rigoureux, plutôt qu’un métier « musclé ».
Au-delà de ça, il faut avoir une valeur humaine, en tout cas c’est mon avis. De la patience, de l’empathie, de la bienveillance. C’est finalement ce que les personnes retiennent. Créer du lien, écouter, personnaliser les conversations, c’est pour moi, l’essence du métier. Nous gérons des situations de crise, des moments plus ou moins intimes des gens (personne âgée qui tombe, agression, cambriolage etc. etc.…) et le sur mesure et l’empathie, font la différence.
Je voudrais rajouter, qu’au-delà d’être une femme, vous êtes un être humain. Avec des forces et des faiblesses. Et personne ne doit vous manquer de respect. Si c’est le cas, il ne faut pas hésiter à vous rapprocher de votre manager, chef de poste ou autre supérieur, afin que cela ne se reproduise plus. Il est primordial de se sentir bien dans son travail, et si vous ressentez des difficultés, vous trouverez une oreille attentive auprès de l’équipe qui vous entoure. Il ne faut pas hésiter à remonter les comportements qui vous dérangent.
Pour finir, mes collègues et moi-même démontrons tous les jours, tout comme les hommes, que ce n’est pas une question de genre, mais avant tout de compétence.

 

 

👉 Nathalie, “TST Teamleader” dans l’équipe support technique au sein du PC de télésurveillance chez Sector Alarm.

-Pourquoi avoir choisi le métier de Opératrice de télésurveillance (SCT1) dans le secteur de la sécurité privée ?

Avant de rejoindre Sector Alarm, je travaillais déjà dans le secteur de la sécurité. J’étais maître-chien. Lorsque mon chien a atteint l’âge de la retraite, j’ai dû me réorienter. Etant en possession d’une carte professionnelle, j’ai répondu à une annonce de recrutement pour un poste d’opératrice en télésurveillance, métier que je ne connaissais pas, sur le site Pole Emploi. Ce nouveau métier m’a tout de suite plu.

 

-Quelle est votre vision de l’évolution de votre métier ?

Je travaille dans la sécurité depuis 2003. C’est donc un milieu que je connais bien. Le métier s’est vraiment féminisé depuis quelques années est c’est une très bonne chose. Les mentalités ont vraiment évolué de manière générale concernant les métiers dits « masculins » notamment dans le domaine de la sécurité. Chez Sector Alarm, la culture d’entreprise est très importante et ce qui compte le plus, ce sont les compétences et non le genre. De plus, notre secteur d’activité et notre entreprise se développent bien, ce qui ouvre également la porte à plus d’opportunités. J’en suis la preuve.

Après avoir occupé pendant 3 ans le poste de SCT1, j’ai eu l’opportunité de basculer sur un poste plus technique (opératrice service technique), toujours au sein du PC de télésurveillance. Je suis ensuite rapidement devenue « TST opératrice senior » et depuis début mai de cette année, j’ai été promue au poste de « TST Teamleader ». De nombreuses évolutions sont possibles au sein de l’entreprise au vu de notre forte croissance et de nombreuses passerelles sont également possibles vers d’autres services (Planning, commerce, etc). La mobilité interne est vraiment mise en avant.

 

-Que voudriez-vous dire aux femmes qui rentrent sur le marché du travail ou qui sont en reconversion pour les inciter à trouver leur place et s’épanouir dans ce secteur ?

Premièrement, n’hésitez pas à vous renseigner sur les métiers de la sécurité. Ceux-ci sont généralement méconnus. La formation initiale pour devenir agent de télésurveillance (SCT1) est une formation très complète et qualifiante. De plus, le métier étant en continuelle évolution, nous bénéficions de formations continues. Ce n’est jamais monotone.

Personnellement, ma motivation première est de faire un métier d’utilité publique. Nous mettons un point d’honneur à apporter un service de grande qualité à nos clients et à sans cesse améliorer notre rapidité de réponse. Nous protégeons nos clients, leurs biens et nous sauvons des vies. En bref, notre métier a du sens et j’en suis fière !

 

 

👉 Sofia, Responsable d’affaires chez Secure Systems & Services

 

-Pourquoi avoir choisi le métier de Responsable d’Affaire  dans le secteur de la sécurité privée ?

Etre Responsable d’affaires, c’est être au centre de l’action au quotidien ! Chaque jour est un nouveau défi à relever et c’est justement ce que je trouve stimulant dans mon travail. Le monde de la sûreté électronique est en transformation continue, tant sur le volet technique et technologique que sur les enjeux et les besoins des clients. Il n’y a pas de place pour la routine.

 

-Quelle est votre vision de l’évolution de votre métier ?

Le monde de la sécurité privée est comme un Trench Coat, un intemporel des secteurs d’activité. Néanmoins, compte tenu du contexte actuel, les métiers liés à la sûreté des biens et des personnes sont et seront de plus en plus « IN VOGUE », avec notamment de plus en plus de demandes/ réalisations exotiques et vertigineuses.

 

-Que voudriez-vous dire aux femmes qui rentrent sur le marché du travail ou qui sont en reconversion pour les inciter à trouver leur place et s’épanouir dans ce secteur ?

Lancez-vous, faites-vous plaisir et osez secouer les stéréotypes et les préjugés sur la place des femmes dans les métiers de l’ingénierie et de la technique ! Nous vous attendons !

 

 

👉 Gaëlle, responsable d’exploitation centre de télésurveillance chez DERICHEBOURG Technologies

 

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