L’accord relatif aux revalorisations salariales de la Branche Prévention et Sécurité du 27.09.2021, que nous vous avions communiqué en octobre 2021, a fait l’objet d’un arrêté d’extension publié au Journal Officiel vendredi 31 décembre 2021.
Conformément aux dispositions de l’article 1er, l’accord procède à une revalorisation de + 2,2 % de :
– L’ensemble des salaires minimas conventionnels,
– Des primes et/ou indemnités conventionnelles en vigueur.
La nouvelle grille des salaires minimas est annexée en page 4 de l’accord.
L’article 4 de l’accord fixe l’application « à compter du 1er jour du mois suivant la publication de l’arrêté ministériel notifiant son extension »
> Soit au 1er janvier 2022. Il est donc effectif et à prendre en compte pour la définition des bulletins de salaires du mois de janvier 2022.
Pour précision, l’accord est étendu sous réserve de l’application des dispositions réglementaires fixant le salaire minimum interprofessionnel de croissance.
Téléchargez l’Arrêté d’extension publié au Journal Officiel vendredi 31 décembre 2021.
Publication du rapport de l’enquête réalisée par Xerfi Spécific pour la branche professionnelle des entreprises de prévention et de sécurité à l’issue de l’année 2020 :
L’enquête publiée lundi 10 janvier a été réalisée en octobre et novembre 2021 auprès des entreprises membres des organisations patronales des secteurs de la surveillance humaine, de la télésurveillance et de la sûreté aéroportuaire ainsi qu’auprès de 1 800 entreprises non adhérentes dans ces secteurs. L’enquête prend également en compte les activités annexes exercées par ces entreprises, telles que la formation, le transport de fonds ou l’installation de systèmes. Xerfi Specific a également recueilli des données auprès de l’Insee, de l’Acoss et d’Akto.
D’après le cabinet Xerfi SpécificLe, le chiffre d’affaires de la sécurité privée “s’est presque maintenu à l’équilibre en 2020 par rapport à une année 2019 dynamique”. L’enquête révèle toutefois de fortes disparités selon la taille et les activités des entreprises, la sûreté aérienne et aéroportuaire ayant été très touchée. Le rapport met également en exergue une baisse de 2,5 % des effectifs, pour la première fois depuis 2011.