Paris accélère du côté des mobilités aériennes urbaines en vue des JO 2024
Jeudi 25 novembre 2021, la région Ile-de-France, le groupe ADP, le groupe RATP et Choose Paris Region ont lancé les premières expérimentations dédiées aux mobilités aériennes urbaines. Ces tests se sont déroulés à l’aérodrome de Pontoise – Cormeilles-en-Vexin. Ce petit aérodrome du Val-d’Oise est devenu une zone de tests privilégiée en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024.
De nombreux acteurs vont venir testés leurs taxis volants ou drones de livraison et eVTOL (aéronef électrique à décollage et atterrissage verticaux) mais également des systèmes de gestion de l’espace aérien ou réfléchir au parcours passager.
L’objectif étant de lancer des services pré-commerciaux de mobilités aériennes urbaines aux JO 2024 pour une commercialisation prévue en 2030.
L’IA au secours de l’arbitrage du hors-jeu lors de la prochaine Coupe du monde de football ?
Pour la première fois, une technologie de détection semi-automatique du hors-jeu va être testée en compétition, lors de la Coupe arabe au Qatar. Si le résultat est satisfaisant, elle sera mise en place lors du Mondial 2022.
Les débats sans fin autour de l’arbitrage vidéo (VAR) vont pouvoir repartir de plus belle grâce à une innovation de la Fifa qui doit être testée durant la Coupe arabe au Qatar. Il s’agit d’une technologie de détection semi-automatique des situations de hors-jeu. Cette expérimentation constitue le premier test de cette technologie en compétition, avant un possible déploiement pendant la Coupe du monde 2022 au Qatar.
La Coupe arabe, qui se déroule du 30 novembre au 18 décembre dans six des stades accueillant la Coupe du monde 2022, doit servir de répétition générale au prochain Mondial, dont le coup d’envoi sera donné le 21 novembre 2022.
10 CAMÉRAS POUR ASSISTER L’ARBITRAGE
La technologie, basée sur l’intelligence artificielle, est développée par Hawk-Eye, une société du groupe Sony qui conçoit des solutions de computer vision pour le sport. Elle est déjà opérationnelle dans le championnat chinois de football.
Elle s’appuie sur 10 à 12 caméras disposées sous le toit du stade, qui suivent le placement des joueurs et du ballon. Pour détecter les hors-jeu, le système analyse la situation au départ de la passe, et la position de tous les joueurs impliqués dans l’action. Les données collectées sont transmises en temps réel à la VAR, et la décision finale revient à l’arbitre de champ, puisque l’arbitrage sur ce point de règlement ne peut pas être entièrement automatisé, vu qu’il est soumis à interprétation (notamment sur l’implication ou non d’un joueur dans l’action).
“La technologie, aujourd’hui ou demain, peut tracer une ligne mais l’évaluation d’une interférence avec le jeu ou avec un adversaire reste dans les mains de l’arbitre”, explique l’ancien arbitre international italien Pierluigi Collina, responsable en chef de l’arbitrage à la Fifa.
29 POINTS DE DONNÉES PAR JOUEUR
Le système collecte jusqu’à 29 données différentes par joueur, 50 fois par seconde. Le logiciel qui analyse les données envoie automatiquement une alerte à la cellule qui s’occupe de la VAR en cas de hors-jeu potentiel détecté.
L’objectif est d’aboutir à des décisions plus rapides et plus précises.